Le lac de Paladru est un lac naturel (glaciaire) des pré-Alpes. Aujourd'hui, cinquième lac naturel de France, il était, avant l'annexion de la Savoie en 1860, le plus grand lac naturel de France. Il est souvent désigné sous le terme de Lac Bleu par ses riverains.
Le lac de Paladru est situé dans le département de l'Isère et plus précisément dans la région des collines miocènes du bas-Dauphinée, appelées Terres Froides, approximativement entre les villes de Voiron et La Tour-du-Pin. Il s'étend selon un axe Nord-Sud sur 5 300 m, pour une largeur de 950 m. Il a une profondeur moyenne de 25 m, avec un maxima de 35 m. Cinq communes se partagent le littoral. Ce sont, dans le sens des aiguilles d'une montre: Charavines (à la pointe Sud), Le Pin, Paladru (qui lui a donné son nom, à la pointe Nord), Montferrat et Bilieu. Les plages se situent aux deux extrémités; les rives latérales ont une forte déclivité.
Le lac est le produit du creusement par le glacier du Rhône sur un dépôt Miocène à dominance calcaire du Bas-Dauphiné. Lors du retrait au moment du réchauffement würmien, il y a 12 000 ans, le barrage morainique du Guillermet a formé le lac. Cette origine est perceptible par la présence, au sommet des collines environnantes, de blocs erratiques, arrachés aux sommets des Alpes et abandonnés à des altitudes de 800 m lors du retrait du glacier. Un témoin impressionnant appelé Pierre Beau Soleil ou Pierre de Libre Soleil (6 m de long sur 4,50 m de large et haut de 2 m) est visible au-dessus de Bilieu[1]. Il faut noter la forme d'auge caractéristique des deux vallées contiguës au lac de Paladru, la vallée de la Bourbre et la vallée d'Ainan qui démontre l'origine commune des Trois-Vals.
Son alimentation se fait par deux ruisseaux : le Courbon du côté de Montferrat et le Chantabot du côté de Le Pin, émissaire de l'étang du Vivier. Un apport par des sources sous-lacustres est attesté par l'importante différence entre la somme des débits entrants et le débit sortant. Il donne naissance à la Fure dont le nom évoque la violence du torrent primitif. La Fure se jette après un parcours d'une vingtaine de kilomètres dans l'Isère à Tullins, après avoir traversé Rives, ville renommée au Moyen Âge pour la qualité de ses épées. Le vallon de la Fure a connu du XVIIIe au début du XXe un destin industriel prospère (aciéries, papeteries). Une prise en surface et un éclusage furent aménagés en 1869 pour réguler le cours de la Fure en saison sèche et permettre l'exploitation de toutes ces usines.
(source : Wikipédia)
Veuillez patienter... nous recherchons les établissements qui correspondent à votre recherche
Locations de vacances à proximité du Lac de Paladru Charavines